Cette année c’est décidé, je prend la pilule rouge de Morpheus pour aller dans les entrailles de ce bredouillement 🙂

Comme très bien expliqué dans différents articles et livres sur le bredouillement (voir dans les sections “Ressources” ou “Le bredouillement“), le bredouillement n’est pas qu’une affaire de diction. Il y’a d’autres facteurs qui peuvent contribuer à ce “désordre” lyrical.

“De nombreux troubles peuvent être associés, les principaux sont le bégaiement, le retard de parole et de langage, les troubles d’articulation, les troubles attentionnels, les troubles des apprentissages” (Voir article de Mme Véronique Aumont Boucand ici  )

En ce qui me concerne, je constate souvent des difficultés de concentration, d’attention et mémorisation dans plusieurs situations. Je constate également assez régulièrement des soucis lors de l’écriture (fautes fréquentes, oublie ou répétitions de mots et ajout ou inversions de lettres)


Après en avoir discuté avec mon orthophoniste, nous avons jugé pertinent de réalilser un bilan neuropschyologique, afin de voir quelles sont les fonctions qui alimentent mon bredouillement. Je dis ceci de manière naturelle aujourd’hui mais je vous avoue qu’au début, cela faisait un peu bizzare de se dire “je vais aller faire bilan neuropschyologique”. Ne connaissant pas trop le domaine, nous avons vite tendance à croire que ceci est réservé aux personnes folles prévues pour Shutter Island MDR.

En fait, pas du tout, il s’agit seulement de faire un point sur nos fonctions cognitives. A l’issue de ceci, j’aurais une meilleure vision sur mes points forts et points faibles avec des recommandations. C’est donc quelque chose au final de très enrichissant.

Le rendez-vous est prévu fin mars…